Une poésie de l'illusion
Aux cieux vides nous tairons l'histoire de nos sens
et à la main cauteleuse nous dirons abîme toi dans le désert
d'argent où s'agitent les fruits léchés et grattés,
Non le discours de l'illusion
s'abîme
La croix qui fut, si vide, si mortelle n'a pas d'air à chanter
ARIA
COEURS
Coeurs désunis
ne peuvent se comprendre l'un sans l'autre
et sans l'eau retombée sur eux
Cimetières sans croix
Oh ! parentés éternelles
Oh ! corps lointains
Je vous ai pris toutes apprises
Je vous ai vu toutes assises
toutes arides
du sol lointain
Du chasseur ou de la biche
du vainqueur malheureux
à son cortège
Il n'est rien de plus
qu'un ami dans la neige
qui fond laissant le marécage
des cités détruites
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