En forme, en forme
En carré et au pas !
et tout dilue
comme un fin fumet
Sacramental et diffus.
Silhouette et peut-être fumée
tu hantes la terre
La Terre est hantée
par un fantôme
un fantôme hante la Terre
son terrier
Il y a quelque part
quelque chose
qui pourrait surgir
Quand sur la crête des mots
surgit le paradoxe des sons
Le poème vois-tu est l'enfant du sillage
Ses yeux ont longuement trempé dans l'agonie des morts
et de leurs rimes pleines ont entonné l'essor
Nocturne, Viride et à plusieurs Voix
il s'enlisse dans la mare qui s'essore de toi
Oh fumeroles quand
Survient
le bref destin
du regard.
Silencieusement je saigne et bientôt j'oublierai
à travers la cloison mes derniers amis
Vers quel dépit dans un ciel éternellement pur
Vers quelle saison
si je la chante ?
Vers quel répit
s'il me hante ?
Je te l'ai dit rétable
que ton coeur était vieux
tes mains trop malhabiles
et ton regard pas franc
Un vieux ciboire jauni
résume toute la vie
où se cachent les silences ?
Dans le lieu où balance
l'encensoir
vieille boîte à moitié grise
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