Choisissant le matin comme terre promise
Ses blanches aurores et ses premiers lilas
Dans ces rues obscurcies
Comme un dernier cortège
Je suppure tout au long
Le long mal de moi-même
Dans le cercueil des pas
Et sur les façades
Sans accueil de la ville
Les rideaux déchirés
Pleurent de doux ébats
Quant à moi obstiné
Les yeux glacés de froid
Je mesure et j'arpente
Ce sol qui me délivrera.
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